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Le guide du Partenariat pour la comptabilité financière du carbone (PCAF)

Le guide d'Arbor explique les normes du Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) et explique comment Arbor aide les institutions à s'aligner sur ce cadre.
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Le guide du Partenariat pour la comptabilité financière du carbone (PCAF)
Table des matières
Résumé rapide

Présentation

Cette collection de FAQ, organisée par Arbor, un leader dans le calcul du carbone et l'application des normes PCAF, vise à mettre en lumière les subtilités du Partenariat pour la comptabilité financière du carbone (PCAF) pour les institutions financières. Compte tenu de la nature évolutive de gaz à effet de serre Comptabilité (GES) et paysage réglementaire, ces réponses servent de guide plutôt que de solutions définitives. Les institutions financières sont confrontées à des défis tels que la disponibilité des données, la conformité réglementaire et l'alignement des activités financières sur les objectifs climatiques. La compréhension et l'application des normes du PCAF sont donc cruciales pour une action climatique et une gestion des risques efficaces.

L'expertise d'Arbor souligne l'importance d'un engagement continu à l'égard des derniers rapports financiers liés au climat et des indicateurs de durabilité. Alors que le secteur évolue vers une économie à faibles émissions de carbone, le respect des normes du PCAF est essentiel pour gérer les risques et opportunités liés au climat, en mettant l'accent sur la nécessité de faire preuve de diligence et de meilleures pratiques en matière de comptabilisation et de déclaration des GES.

À mesure que les environnements réglementaires évoluent et que l'urgence de l'action climatique s'intensifie, les méthodologies du PCAF deviennent de plus en plus indispensables. En fournissant un cadre structuré pour mesurer, rapporter et réduire l'empreinte carbone des portefeuilles financiers, le PCAF permet aux institutions d'aligner leurs flux financiers sur les objectifs climatiques mondiaux. Enrichi de l'expertise d'Arbor, ce guide vise à doter les institutions financières des connaissances et des outils nécessaires pour mettre en œuvre efficacement les normes du PCAF. Ce faisant, elle contribue aux efforts collectifs visant à atténuer le changement climatique et à faire progresser la transition vers une économie durable à faibles émissions de carbone.

Questions générales sur le PCAF

Logo du Partenariat pour la comptabilité du carbone (PCAF)

Qu'est-ce que le Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) ?

Le Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) est une initiative menée par le secteur qui permet aux institutions financières du monde entier de mesurer et de divulguer les émissions de gaz à effet de serre (GES) financées par leurs prêts et investissements. Le PCAF vise à améliorer la transparence et la responsabilité au sein du secteur financier en fournissant des méthodologies normalisées pour la comptabilisation des GES dans différentes classes d'actifs, facilitant ainsi l'alignement des flux financiers sur les objectifs de l'Accord de Paris.

À qui s'adresse le PCAF ?

Le Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) s'applique à diverses institutions financières du monde entier. Cela inclut les banques, les gestionnaires d'actifs, les compagnies d'assurance, les fonds de pension et d'autres entités fournissant des services financiers. L'initiative est conçue pour servir les institutions de toutes tailles, des grandes banques multinationales aux petites entités régionales, dans le but de normaliser la mesure et la déclaration des émissions de gaz à effet de serre (GES) associées à leurs prêts, investissements et activités de souscription. En participant au PCAF, ces institutions s'engagent à évaluer et à divulguer l'empreinte carbone de leurs portefeuilles, contribuant ainsi aux efforts mondiaux visant à atténuer le changement climatique.

Création du PCAF

Pourquoi le PCAF a-t-il été créé ?

Le PCAF a été fondé en réponse au besoin critique d'une comptabilité cohérente et normalisée des gaz à effet de serre (GES) dans le secteur financier, en particulier à la lumière des investissements importants dans le secteur des combustibles fossiles aprèsAccord de Paris sur le climat. Malgré les engagements mondiaux pour lutter contre le changement climatique, les plus grandes banques ont investi plus de 4,6 billions de dollars dans les combustibles fossiles depuis fin 2015, soit une moyenne de 1,8 milliard de dollars par jour sans modification significative des modèles d'investissement ni évaluation complète de l'impact carbone des émissions financées.

Ce scénario souligne le rôle central du secteur financier dans la transition vers une économie à émission nette de carbone et souligne le besoin urgent d'un cadre tel que le PCAF. En établissant une approche standardisée pour mesurer et divulguer les émissions financées, le PCAF permet aux institutions financières d'évaluer avec précision les risques liés au climat, de s'aligner sur les objectifs climatiques mondiaux et de prendre des mesures décisives en faveur de la décarbonisation. Cette initiative vise à améliorer la transparence et la responsabilité en matière d'impact environnemental du secteur financier et à catalyser une réorientation des flux de capitaux vers des investissements plus durables, contribuant ainsi directement aux efforts collectifs visant à atténuer le changement climatique.

Comment fonctionne le système de notation du PCAF ?

Le système de notation de la qualité des données PCAF est conçu pour évaluer la fiabilité et la qualité des données utilisées dans le calcul émissions financées. Ce système attribue des notes sur une échelle de 1 à 5, où 1 représente la qualité et la fiabilité les plus élevées des données et 5 les plus faibles.

Système de notation PCAF
  • Score 1 (qualité la plus élevée): Les données d'émissions sont vérifiées et calculées à l'aide de données primaires en stricte conformité avec la Protocole GHG. Cela implique l'utilisation de facteurs d'émission de données primaires vérifiés multipliés par la masse ou la consommation d'énergie pour garantir une précision et une fiabilité optimales.
  • Score 2 (haute qualité): Les données d'émissions ne sont pas vérifiées mais sont calculées à partir de données primaires conformément aux directives du Protocole sur les GES. Le calcul utilise les données primaires, les facteurs d'émission et les mesures de consommation d'énergie pour fournir des estimations d'émissions de haute qualité, bien que non vérifiées.
  • Score 3 (qualité moyenne): Cette catégorie utilise des facteurs d'émission spécifiques aux données primaires, où le facteur d'émission est multiplié par la quantité consommée. Il représente un niveau de qualité de données moyen qui repose sur des sources de données plus générales mais toujours spécifiques.
  • Score 4 (faible qualité): Les données d'émission de cette catégorie sont basées sur les données moyennes des catégories, en utilisant les facteurs d'émission des catégories multipliés par les recettes. Cette approche offre une qualité moindre en raison de la nature généralisée des données utilisées.
  • Score 5 (qualité la plus faible): Ce score est attribué aux données d'émissions calculées à l'aide données moyennes du secteur ou des fournisseurs de données concurrents, dont la qualité et la fiabilité sont les plus faibles. Il implique des facteurs d'émission sectoriels multipliés par les recettes, fournissant les estimations d'émissions les plus larges et les moins précises.

Le système de notation du PCAF souligne l'importance de la qualité des données pour évaluer et divulguer avec précision les émissions financées, encourageant les institutions à s'efforcer d'obtenir des données de meilleure qualité afin d'améliorer la fiabilité de leurs déclarations d'émissions.

Quelle est la méthodologie du PCAF ?

La méthodologie du PCAF est fondé sur les principes du Protocole sur les gaz à effet de serre (GES), spécifiquement adaptés au secteur financier. Il fournit aux institutions financières une approche structurée pour calculer et déclarer les émissions de GES liées à leurs activités de prêt et d'investissement. Cette méthodologie englobe diverses classes d'actifs, y compris, mais sans s'y limiter, les actions cotées et les obligations de sociétés, les prêts commerciaux et les actions non cotées, le financement de projets, l'immobilier commercial, les prêts hypothécaires et les prêts automobiles. Le PCAF propose des conseils détaillés sur la collecte de données, l'application des facteurs d'émission et les méthodes de calcul pour chaque classe d'actifs afin de garantir que les émissions sont attribuées de manière précise et cohérente dans l'ensemble du secteur financier. La méthodologie met l'accent sur la transparence, la comparabilité et la qualité des données, facilitant ainsi le cheminement des institutions vers l'alignement sur les objectifs climatiques mondiaux.

Quelles sont les 3 normes différentes au sein du PCAF ?

Le PCAF comprend trois normes principales :

Différentes normes PCAF

Émissions financées

Cette norme se concentre sur les émissions de GES directement financées par les institutions financières par le biais de leurs prêts et investissements. Il fournit des conseils méthodologiques détaillés pour mesurer et divulguer les émissions de GES associées à six catégories d'actifs principales, avec une méthode supplémentaire pour la dette souveraine et des directives pour les absorptions d'émissions :

  • Actions cotées et obligations de sociétés: Implique la mesure des émissions financées par des investissements dans des actions cotées en bourse et des obligations de sociétés.
  • Prêts commerciaux et actions non cotées: Couvre les émissions liées aux prêts accordés aux entreprises et aux investissements dans des entreprises privées.
  • Financement de projets: Concerne les émissions financées par des prêts ou des investissements spécifiquement destinés au financement de projets de grande envergure.
  • Immobilier commercial: Comprend les émissions financées par des prêts ou des investissements dans des propriétés commerciales.
  • Prêts hypothécaires: Englobe les prêts hypothécaires résidentiels, en mettant l'accent sur les émissions associées aux propriétés résidentielles financées.
  • Prêts pour véhicules automobiles: Couvre les émissions liées aux prêts de véhicules, en mettant l'accent sur les émissions des véhicules financés.
  • Dette souveraine: Un nouvel ajout à la norme, qui couvre les émissions liées aux prêts ou aux investissements dans des obligations d'État.

Comment la norme PCAF affecte-t-elle les émissions financées ?

La norme PCAF fournit aux institutions financières un cadre complet pour mesurer et déclarer les émissions de GES provenant de leurs activités financées sur différentes classes d'actifs. En adoptant les méthodologies standardisées du PCAF, les institutions peuvent évaluer systématiquement l'impact des émissions sur leurs portefeuilles, ce qui leur permet d'identifier les secteurs ou les projets à fortes émissions et de prendre des décisions éclairées pour réduire leur empreinte carbone. Cette approche contribue non seulement à la transparence et à la responsabilisation, mais aide également les institutions à aligner leurs activités de financement sur les objectifs de l'Accord de Paris. En outre, l'accent mis par le PCAF sur des données fiables et de haute qualité permet aux institutions financières de définir et de suivre les progrès vers des objectifs de réduction des émissions fondés sur la science, contribuant ainsi à une transition plus large vers une économie sobre en carbone.

Grâce à ces mécanismes, le PCAF influence de manière significative la manière dont les institutions financières perçoivent et gèrent leurs risques et opportunités liés au climat, en favorisant une culture de durabilité au sein du secteur financier et en orientant les investissements vers des activités économiques plus durables.

Émissions facilitées

Cette norme couvre les émissions associées aux activités de facilitation du marché des capitaux des institutions financières, en particulier :

  • Émission facilitée de nouveaux :
    • Dette publique (tous les types d'obligations émises à des fins générales, y compris les obligations liées au développement durable, les obligations d'entreprises et les obligations d'entreprises à moyen terme)
    • Capitaux publics (actions ordinaires destinées aux introductions en bourse et aux émissions subséquentes, et actions privilégiées)
  • Investissements en actions facilités dans des sociétés privées (y compris les placements privés)
  • Investissements par emprunt facilités dans des entreprises privées (y compris le crédit privé)
  • Prêts syndiqués

Les exclusions de cette norme incluent les obligations souveraines, les produits titrisés (tels que les titres adossés à des actifs), les obligations sécurisées, les produits financiers dérivés (par exemple, les contrats à terme, les options, les swaps) et les services de conseil tels que les fusions et acquisitions (M&A). Notamment, les obligations vertes sont également actuellement exclues en raison de l'absence de méthode PCAF pour calculer les émissions associées aux obligations vertes et d'autres utilisations connues des obligations à produit.

Émissions liées à l'assurance

Cette norme se concentre sur les émissions de GES liées aux activités de souscription de réassurance, dans le but de comptabiliser et de divulguer les émissions associées aux produits d'assurance qu'ils fournissent. Il aborde spécifiquement les sujets suivants :

  • Lignes commerciales: Cela inclut toutes les formes de produits d'assurance commerciaux.
  • Lignes de moteurs personnelles: Couvre les émissions liées à l'assurance automobile personnelle.

La norme fournit des méthodologies détaillées pour calculer les émissions associées à l'assurance pour ces segments, garantissant que les émissions sont comptabilisées sur la base de règles comptables robustes et cohérentes spécifiques à chaque segment. L'objectif est que les réassureurs mesurent avec précision les émissions de GES pour chaque segment et produisent des informations cohérentes, comparables, fiables et claires. Il met l'accent sur le défi que représente le manque de données pour calculer les émissions associées à l'assurance, mais encourage les réassureurs à entreprendre leur parcours de comptabilisation des GES malgré ces limites. La norme fournit également des conseils sur la notation de la qualité des données par segment afin de faciliter la transparence des données et d'encourager l'amélioration de la qualité des données au fil du temps.

Comment le PCAF s'aligne-t-il avec d'autres initiatives de reporting telles que l'initiative Science-Based Targets, le Carbon Disclosure Project, la Global Reporting Initiative, les Principes des Nations Unies pour l'investissement responsable et la réglementation de l'UE sur la taxonomie et la divulgation de la finance durable ?

Le Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) est étroitement aligné sur les principaux cadres de reporting sur la durabilité et l'environnement. Cet alignement améliore l'efficacité et la cohérence des rapports sur les différentes plateformes pour les institutions financières. Voici comment le PCAF s'intègre à chaque initiative :

1. Initiative sur les cibles fondées sur la science (SBTi)

Le PCAF fournit des outils essentiels qui aident les institutions financières à définir et à respecter cibles fondées sur la science pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). En utilisant les méthodologies du PCAF, les institutions peuvent quantifier avec précision les émissions associées à leurs portefeuilles de prêts et d'investissements, facilitant ainsi la mise en place de plans d'action ciblés pour la réduction des émissions.

2. Projet de divulgation des émissions de carbone (CDP)

Le PCAF complète le Cadre CDP, qui souligne l'importance d'une divulgation respectueuse de l'environnement, y compris en ce qui concerne les émissions de GES. Les institutions financières s'appuient sur les méthodes normalisées du PCAF pour calculer et déclarer efficacement les émissions financées, ce qui facilite la divulgation complète par le biais du CDP.

3. Initiative mondiale pour l'établissement de rapports (GRI)

L'accent mis par le PCAF sur les émissions financées introduit un angle nuancé aux directives de reporting sur le développement durable proposées par GRI. Les institutions peuvent intégrer de manière fluide les données générées par le PCAF dans leurs rapports GRI, offrant ainsi aux parties prenantes une vision élargie de leur influence environnementale et de leurs stratégies de gestion.

4. Principes des Nations Unies pour l'investissement responsable (PRI)

Soutenant les principes d'investissement responsable, le PCAF fournit aux institutions financières des outils robustes pour mesurer et divulguer les émissions liées aux portefeuilles d'investissement. Cette fonctionnalité joue un rôle crucial dans la prise de décisions d'investissement éclairées, conformes aux objectifs et principes de durabilité préconisés par les PRI.

5. Règlement de l'UE sur la taxonomie et la divulgation de la finance durable (SFDR)

L'approche de reporting standardisée du PCAF est particulièrement bénéfique compte tenu des exigences strictes de la taxonomie de l'UE et du SFDR. La méthodologie aide les institutions à démontrer les caractéristiques de durabilité de leurs produits financiers, en garantissant la conformité et la transparence de leurs offres financières en ce qui concerne l'impact environnemental.

En s'alignant sur ces initiatives importantes, le PCAF garantit non seulement la compatibilité de sa méthodologie, mais rationalise également le processus de reporting pour les institutions financières. Cela évite les efforts redondants et fournit aux parties prenantes des données claires et complètes qui reflètent l'impact des institutions sur le climat. Grâce à de telles intégrations, le PCAF établit une norme en matière de responsabilité environnementale financière.

En quoi le PCAF diffère-t-il du Groupe de travail sur les informations financières liées au climat (TCFD) ?

Le Groupe de travail sur l'information financière liée au climat (TCFD)

Créé en 2015 par le Conseil de stabilité financière (FSB), le TCFD vise à aider un large éventail d'organisations, y compris des entreprises de divers secteurs, à divulguer les risques et opportunités financiers liés au climat. L'objectif principal du TCFD est de permettre aux entreprises, aux investisseurs et aux institutions financières d'aligner leurs informations sur les besoins des investisseurs et de fournir des informations détaillées sur la manière dont le changement climatique pourrait affecter les performances financières. Cette approche permet de mieux comprendre et d'atténuer les risques liés au climat qui pourraient avoir un impact sur le système financier mondial.

Le Partenariat pour la comptabilité financière du carbone (PCAF)

En revanche, le PCAF est étroitement adapté aux institutions financières. Il se concentre principalement sur la mesure et la déclaration des émissions de gaz à effet de serre associées aux prêts, aux investissements et à d'autres services financiers. Le PCAF fournit aux institutions financières des indicateurs standardisés pour calculer et divulguer les émissions liées à leurs activités de financement, qui sont essentielles pour comprendre l'impact climatique de leurs portefeuilles et orienter les investissements durables sur le plan environnemental.

Résumer les différences

  • Champ d'application: Le TCFD s'adresse à un plus large éventail d'organisations, tandis que le PCAF cible spécifiquement les institutions financières.
  • Objectif des lignes directrices: Le TCFD vise à évaluer les implications financières des risques et opportunités liés au climat, tandis que le PCAF se concentre sur la quantification et la divulgation des émissions financées.

Ces distinctions soulignent la manière dont le PCAF complète les objectifs généraux de la TCFD en fournissant les outils nécessaires aux institutions financières pour prendre en compte et gérer leur impact climatique de manière plus efficace.

Questions spécifiques aux institutions financières à propos du PCAF

Quel est l'impact du PCAF sur les institutions financières ?

Le PCAF a un impact significatif sur les institutions financières en leur fournissant une approche standardisée pour mesurer et déclarer les émissions de GES associées à leurs prêts et investissements. Cela leur permet de comprendre leur impact sur le climat, de gérer les risques liés au climat, de s'aligner sur les engagements climatiques internationaux et d'améliorer la transparence des parties prenantes.

Quels sont les avantages que les institutions financières retirent des scores élevés du PCAF ?

Les institutions financières dont les scores de qualité des données du PCAF sont élevés, ce qui indique une utilisation fiable et de haute qualité des données pour le calcul des émissions financées, peuvent s'attendre à plusieurs avantages importants. Un score PCAF élevé (plus proche de 1) signifie qu'une institution utilise des données vérifiées et précises conformément au GHG Protocol pour ses calculs d'émissions de GES, reflétant un engagement ferme en faveur de la transparence et de la rigueur dans les rapports sur le climat.

Les principaux avantages des scores PCAF élevés sont les suivants :

  • Réputation améliorée: Les scores élevés du PCAF témoignent de l'engagement d'une institution en matière de responsabilité environnementale et de reporting précis, renforçant ainsi sa réputation auprès des clients, des investisseurs et des régulateurs.
  • Gestion des risques améliorée: L'utilisation de données de haute qualité pour la comptabilisation des GES permet aux institutions de mieux identifier, évaluer et gérer les risques financiers liés au climat dans leurs portefeuilles.
  • Transparence accrue: Les scores élevés reflètent une approche transparente de la comptabilisation des émissions, renforçant la confiance des parties prenantes et pouvant conduire à des évaluations plus favorables de la part des agences de notation et des investisseurs.
  • Alignement stratégique avec les objectifs climatiques: Des données d'émissions fiables permettent d'aligner les portefeuilles financiers sur les objectifs de l'Accord de Paris, facilitant ainsi les décisions stratégiques visant à financer des projets durables et sobres en carbone.
  • Avantage compétitif: Les institutions ayant obtenu des scores élevés au PCAF peuvent acquérir un avantage concurrentiel en faisant preuve de leadership en matière de responsabilité climatique, en attirant des clients et des investisseurs intéressés par la finance durable.

Dans l'ensemble, l'obtention de scores élevés au PCAF permet aux institutions financières de montrer leur engagement en faveur de l'action climatique et de la durabilité, les positionnant ainsi comme des leaders dans la transition vers une économie nette zéro.

Comment le PCAF orient-il les institutions financières dans la quantification et la déclaration des émissions de GES ?

Le PCAF guide les institutions financières à travers la norme mondiale de comptabilité et de déclaration des GES pour le secteur financier, qui aide à évaluer et à divulguer les émissions de gaz à effet de serre (GES) de leurs prêts et investissements. Ceci est réalisé en fournissant une approche standardisée de comptabilisation des GES, permettant aux institutions de publier des informations transparentes sur le climat, d'identifier les risques et opportunités liés au climat et de fixer des objectifs de réduction des émissions conformes à l'Accord de Paris. La norme englobe des méthodologies pour les actions cotées et les obligations d'entreprises, les prêts commerciaux, les actions non cotées, le financement de projets, l'immobilier commercial, les prêts hypothécaires et les prêts automobiles, garantissant que les émissions sont attribuées sur la base de règles comptables robustes et cohérentes spécifiques à chaque classe d'actifs.

Comment le PCAF classe-t-il les émissions de GES pour les portefeuilles financiers ?

Le PCAF classe les émissions de GES en trois catégories conformément au GHG Protocol :

  • Champ d'application 1 les émissions sont des émissions directes provenant de sources détenues ou contrôlées.
  • Champ d'application 2 couvre les émissions indirectes provenant de la production d'électricité achetée, de vapeur, de chauffage et de refroidissement consommés par la société déclarante.
  • Champ d'application 3 inclut toutes les autres émissions indirectes qui se produisent dans la chaîne de valeur d'une entreprise, ce qui, pour les institutions financières, concerne principalement les émissions financées par leurs activités de prêt et d'investissement.

Le PCAF se concentre principalement sur les émissions de Scope 3, permettant aux institutions financières d'évaluer les émissions associées à leurs portefeuilles. Cette distinction permet de signaler et de gérer avec précision les impacts et les risques liés au climat.

Quelles sont les exigences en matière de rapports fixées par le PCAF pour les institutions participantes ?

Le PCAF définit des exigences de reporting complètes pour les institutions participantes. Il s'agit notamment de divulguer les émissions de GES associées à leurs activités de financement, de fournir une ventilation par classe d'actifs et de garantir la transparence en ce qui concerne les méthodologies utilisées, les sources de données et les hypothèses émises. Les institutions doivent également respecter un seuil de divulgation minimum, avec la flexibilité nécessaire pour déclarer des informations au-delà de ce seuil et expliquer toute exigence non respectée. Cette approche structurée permet de fournir des informations d'émissions cohérentes, comparables, fiables et claires.

Quels sont les défis liés à la mise en œuvre des normes PCAF ?

Le principal défi de la mise en œuvre des normes PCAF est la disponibilité des données et les limites de qualité. Les institutions financières peuvent avoir du mal à obtenir des données précises et complètes pour toutes les activités financées, en particulier pour certaines classes d'actifs ou certains secteurs. Malgré ces défis, le PCAF encourage les institutions à commencer leur processus de comptabilisation des GES en utilisant des données estimées ou indirectes pour identifier les domaines à forte intensité d'émissions au sein de leurs portefeuilles, favorisant ainsi une amélioration progressive de la qualité des données au fil du temps.

Quelles sont les réglementations relatives aux émissions qui concernent les institutions financières ?

Les institutions financières s'adaptent à un environnement de plus en plus strict façonné par des cadres volontaires et des réglementations émergentes afin d'améliorer la transparence et la responsabilité liées au climat. Ce paysage en évolution inclut :

Ces évolutions témoignent d'une tendance mondiale vers des exigences plus détaillées et plus rigoureuses en matière de rapports sur le climat et la durabilité pour les institutions financières. L'accent est mis sur la compréhension et la divulgation des risques et opportunités liés au climat et sur l'alignement des flux financiers sur les objectifs climatiques plus généraux et les objectifs de développement durable. Alors que le secteur financier est aux prises avec ces attentes, il devient évident que le rôle du secteur est essentiel pour favoriser la transition vers une économie mondiale durable et à faibles émissions de carbone. Cette transition est soutenue par une combinaison d'efforts législatifs et par l'adoption de cadres de reporting standardisés, marquant une étape cruciale dans l'intégration de la durabilité au cœur des décisions financières et des pratiques de reporting.

L'avenir du PCAF

La trajectoire du Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF) laisse entrevoir un rôle important dans le paysage futur des rapports sur le développement durable, en particulier dans la mesure où il s'aligne sur les normes évolutives de l'International Sustainability Standards Board (ISSB). Avant le PCAF, le paysage des déclarations d'émissions de gaz à effet de serre (GES) par les institutions financières était très incohérent. Il n'existait aucune méthodologie normalisée permettant à ces institutions de mesurer et de divulguer leurs émissions de GES, une lacune que le PCAF a cherché à combler. Construit sur les bases du Protocole sur les GES, le PCAF fournit des orientations spécifiques que le Protocole sur les GES ne couvre pas de manière adéquate, garantissant ainsi une approche plus uniforme de la déclaration des émissions.

En outre, la création du PCAF s'inscrit parfaitement dans le cadre d'autres efforts internationaux de lutte contre le changement climatique, tels que l'Accord de Paris. Cet alignement souligne le consensus mondial sur le besoin urgent de standardiser la responsabilité environnementale et la production de rapports. En outre, les parties prenantes, notamment les investisseurs, les régulateurs et le public, demandaient de plus en plus de transparence et de responsabilité en ce qui concerne l'impact environnemental des institutions financières. Ces besoins ont mis en évidence le rôle essentiel des divulgations standardisées et détaillées que le PCAF cherche à promouvoir.

À partir de 2022, l'ISSB devrait intégrer le Groupe de travail sur les informations financières liées au climat (TCFD) dans son cadre, une initiative qui souligne l'intégration des méthodologies du PCAF dans un contexte mondial qui valorise la transparence des émissions financées, en particulier les émissions de Scope 3 pour les institutions financières. Cela ne signifie pas l'obsolescence des principes fondamentaux de la TCFD. Au lieu de cela, alors que l'ISSB assume la responsabilité du suivi des progrès, il s'appuie sur les bases posées par la TCFD. Cet alignement stratégique met en évidence la contribution du PCAF à l'information financière liée au climat. Cela marque une étape vers une approche unifiée en matière de rapports sur le développement durable, comme en témoignent la référence de la TCFD dans la Directive sur l'information sur la durabilité des entreprises (CSRD) et le projet de loi C-15.

Le PCAF est en passe d'affiner ses méthodologies de comptabilisation des GES, en mettant l'accent sur le financement de la transition et la finance verte et en tenant compte de la nature dynamique des inventaires de GES. L'extension de ses méthodologies à un plus large éventail de produits d'assurance et de produits titrisés et structurés illustre la capacité d'adaptation de la PCAF à l'évolution de la demande des services financiers pour répondre aux préoccupations environnementales.

Les futures explorations du PCAF dans des domaines tels que les produits de crédit à la consommation, les produits dérivés, les fonds spéculatifs, le carbone incorporé de l'immobilier et les obligations municipales témoignent d'une approche proactive en matière de comptabilité durable. Ces efforts sont essentiels pour garantir que le PCAF reste un outil essentiel dans la boîte à outils de comptabilisation et de déclaration des émissions de GES du secteur financier. Alors que le PCAF continue d'évoluer parallèlement à des cadres tels que le TCFD et à des réglementations telles que le CSRD et le projet de loi C-15, son influence dans la construction d'un avenir financièrement durable qui s'aligne sur les objectifs climatiques mondiaux est de plus en plus évidente.

Arbor x Association canadienne des prêteurs

Cette FAQ est un guide fondamental du Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF), enrichi par la profonde expertise d'Arbor en matière de calcul du carbone et son partenariat stratégique avec le Association canadienne des prêteurs (CLA). Il est conçu pour démystifier les normes du PCAF, en offrant un aperçu de leur rôle essentiel dans l'alignement des activités financières sur l'impératif mondial d'atténuation du changement climatique. Grâce à cette collaboration, Arbor et la CLA visent à renforcer la capacité des institutions financières à naviguer dans le paysage évolutif des réglementations et des exigences en matière de reporting en matière de durabilité, en tirant parti de données quantifiables de haute qualité pour une prise de décision éclairée.

L'engagement d'Arbor à utiliser des données précises souligne l'importance de la transparence et de la responsabilité dans l'information financière sur l'environnement. Cette approche aide non seulement les institutions à réduire les risques de financement, mais également à identifier et à saisir les opportunités d'investissement vert. En simplifiant le processus complexe de comptabilisation des émissions de GES, Arbor soutient la transition du secteur financier vers des pratiques durables, en favorisant une culture de l'innovation et de la conformité conforme aux objectifs généraux de l'Accord de Paris.

Cette collaboration entre Arbor et le CLA constitue essentiellement une étape proactive vers la finance durable, en soulignant le rôle indispensable de données précises pour orienter le secteur financier vers un avenir plus respectueux de l'environnement.

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